Social Distortion

Difficile de résumer plus de 40 ans de carrière en quelques mots. Véritable pilier de Social Distortion, Mike Ness fonde en 1978 le groupe qui deviendra une référence de la scène punk rock californienne. Au fil des années, au fil de ses albums, avec ses propres règles et son propre style (surtout depuis le 2e album Prison Bound, sorti en 1988), Social D cultive sa singularité avec du rock dans la structure des morceaux, associée à des mélodies souvent mélancoliques mais teintées de punk pour l’énergie. Frontman charismatique, Ness est considéré par le Los Angeles Time comme « un des compositeurs les plus sous-estimés du rock ». Un talent brut cependant reconnu par le Boss himself Bruce Springsteen qui l’invite sur scène pour jouer une de ses chansons.
Après White Light, White Heat, White Trash en 1996 et le Live at the Roxy deux ans plus tard, le groupe se sépare pendant quelques années. L’occasion pour Mike Ness de sortir deux albums solos : Cheating at Solitaire et Under The Influences – Vol#1. C’est en 2004 que Social Distortion se reforme et que le nouvel opus studio tant attendu Sex, Love and Rock’n’Roll est dévoilé.
Hard Times and Nursery Rhymes sort 8 ans plus tard. Ness aux commandes de la production, c’est un succès puisque l’album se classe en 4e position du Billboard Top 200 à sa sortie. Le groupe se produit même dans la célèbre émission Jimmy Kimmel Live avec le titre Machine Gun Blues et revient quelques temps plus tard pour y interpréter Conan. Cette année-là, les Californiens reprennent la route et jouent dans les plus grands festivals européens : le Reading and Leed Festival les accueille même pour la première fois de leur carrière.
Avec autant d’années derrière eux au compteur et autant de reconnaissance, Ness et ses acolytes ont réussi une des choses les plus non-punk possibles : ils n’ont jamais échoué !